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Les tribulations d’un diplomate à Bangkok

Transparence (ou Scotland Yard contre Romero) au Vingtième Théâtre

La saison théâtrale parisienne s’est ouverte sur un spectacle éminemment florentin, et ce n’est pas sans une certaine fierté que je l’écris.

Voir des camarades prendre en charge une pièce, de l’écriture au jeu, en passant par la mise en scène, la musique, que sais-je ?, est un plaisir sans pareil.

Tout commence par une rencontre celle de Benoît Guibert et de Roberto Garcia Saez, fonctionnaire international qui a eu envie d’en démordre avec le théâtre après avoir vécu sous l’égide de l’ONU pour le Fonds mondial de développement. Il le raconte dans son livre : ONU soit qui mal y pense. Elève de Benoît en, 3ème Année, il lui commande l’adaptation de son ouvrage. C’est ainsi que naît Transparence.

Je passerai sous silence les péripéties de l’action. Il faut vraiment aller les découvrir au théâtre. Juste vous témoigner la surprise d’être embarqué dans des contrées improbables, de faire le tour du monde en chanson, d’entrer en confidence avec la police, les politiciens, de côtoyer le pouvoir et d’entendre parler d’affaires qui en général font débat dans les hautes sphères. On pense à Shakespeare pour la puissance, à Brecht pour la forme… N’ayons pas peur des comparaisons en forme d’hommage !

Citons pêle-mêle quelques critiques glanées ici et là :

« Dirigés avec conviction par Benoît Guibert, les comédiens évoluent sur une mise en scène ludique et sympathique ponctuée de trouvailles amusantes dans une scénographie sobre et fonctionnelle. »

Ou encore :

« Malgré la technicité du propos, le texte de Benoît Guibert est fluide et truffé de pépites. Les lyrics des quelques chansons réjouiront les adeptes du théâtre musical qui pourraient regretter que Transparence ne soit pas vraiment une comédie musicale. Mais les thèmes musicaux et les pas de claquettes (purement symboliques) sont répétitifs et modestement interprétés par une troupe d’acteurs nettement plus à l’aise dans le jeu que dans l’art multi-disciplinaire. »

Je n’ajouterai rien sinon, que j’ai trouvé mes chers camarades en plein talent et en bel enthousiasme. Citons-les tous en commençant par les dames : Mélissa Broutin, Verena Gros, Julie Lavergne et leurs valeureux compagnons de jeu, Kader Boukhanef, Olivier Dote Doevi, Jérôme Dupleix, Hugo Horsin et Bastian Verdina.

Il vous reste deux semaines pour courir l’aventure avec eux.

FXH

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