Le Blog du Cours Florent

Théâtre

Claudia Dimier, une étudiante dans la cour des grands

Deux anciennes élèves du Cours Florent, Lysiane Meis et Claudia Dimier, sont actuellement sur la scène du Petit Théâtre de Paris, dans une pièce émouvante et drôle : L’Étudiante et Monsieur Henri.

L’histoire d’une étudiante un peu effrontée qui loue une chambre chez un vieil homme bourru, en délicatesse avec son fils et sa belle fille.

Le personnage central du très joli texte d’Ivan Calbérac, mis en scène avec intelligence par José Paul, est Roger Dumas qui joue Monsieur Henri avec une vivacité et un métier bluffants.  C’est un plaisir de voir évoluer, une fois de plus, cet acteur rare et fin, si à l’aise dans le registre subtil de ce quatuor à la fois plaisant et  profond.

Lysiane Meis, dans la belle-fille un peu perchée, est toujours aussi cocasse. Elle est une des rares comédiennes actuelles capable de jouer sans surenchère ces femmes que l’on suppose cruches et qui ont une vraie intelligence de cœur. Elle se révèle, quand il le faut, très émouvante, cueillant le public au moment où il pensait avoir fait le tour d’un personnage à qui elle donne une très belle vérité en soutenant le trait sans perdre l’équilibre.

Sébastien Castro comme toujours très drôle donne une réelle épaisseur humaine à son personnage de fils méprisé.

Claudia Dimier, enfin, l’étudiante du titre, à la fois directe et pudique, sexy et fragile, confirme un talent que nous lui connaissions et qui conquiert naturellement le public réjouit de la petite salle de la rue Blanche.

Les comédiens jouent avec une virtuosité jamais gratuite une partition élégante et percutante dans laquelle chacun trouvera un écho personnel.

Bref, allez au Petit Théâtre de Paris : l’appartement de Monsieur Henri y résonne de vie et d’humanité.

Frédérique Farina

Les tribulations d’un diplomate à Bangkok

Transparence (ou Scotland Yard contre Romero) au Vingtième Théâtre

La saison théâtrale parisienne s’est ouverte sur un spectacle éminemment florentin, et ce n’est pas sans une certaine fierté que je l’écris.

Voir des camarades prendre en charge une pièce, de l’écriture au jeu, en passant par la mise en scène, la musique, que sais-je ?, est un plaisir sans pareil.

Tout commence par une rencontre celle de Benoît Guibert et de Roberto Garcia Saez, fonctionnaire international qui a eu envie d’en démordre avec le théâtre après avoir vécu sous l’égide de l’ONU pour le Fonds mondial de développement. Il le raconte dans son livre : ONU soit qui mal y pense. Elève de Benoît en, 3ème Année, il lui commande l’adaptation de son ouvrage. C’est ainsi que naît Transparence.

Je passerai sous silence les péripéties de l’action. Il faut vraiment aller les découvrir au théâtre. Juste vous témoigner la surprise d’être embarqué dans des contrées improbables, de faire le tour du monde en chanson, d’entrer en confidence avec la police, les politiciens, de côtoyer le pouvoir et d’entendre parler d’affaires qui en général font débat dans les hautes sphères. On pense à Shakespeare pour la puissance, à Brecht pour la forme… N’ayons pas peur des comparaisons en forme d’hommage !

Citons pêle-mêle quelques critiques glanées ici et là :

« Dirigés avec conviction par Benoît Guibert, les comédiens évoluent sur une mise en scène ludique et sympathique ponctuée de trouvailles amusantes dans une scénographie sobre et fonctionnelle. »

Ou encore :

« Malgré la technicité du propos, le texte de Benoît Guibert est fluide et truffé de pépites. Les lyrics des quelques chansons réjouiront les adeptes du théâtre musical qui pourraient regretter que Transparence ne soit pas vraiment une comédie musicale. Mais les thèmes musicaux et les pas de claquettes (purement symboliques) sont répétitifs et modestement interprétés par une troupe d’acteurs nettement plus à l’aise dans le jeu que dans l’art multi-disciplinaire. »

Je n’ajouterai rien sinon, que j’ai trouvé mes chers camarades en plein talent et en bel enthousiasme. Citons-les tous en commençant par les dames : Mélissa Broutin, Verena Gros, Julie Lavergne et leurs valeureux compagnons de jeu, Kader Boukhanef, Olivier Dote Doevi, Jérôme Dupleix, Hugo Horsin et Bastian Verdina.

Il vous reste deux semaines pour courir l’aventure avec eux.

FXH

Félicitations!

Florent félicite les élèves suivants pour leur sélection au prochain POH, mis en scène par Pétronille de Saint Rapt à l’Espace Cardin les 2 et 3 Octobre prochain

ARÉVALO Harrison
AVINÉE Nicolas
AZZAM Wohan  
BANCILHON Margot  
CODREANU Sanda
DENORMANDIE Wallerand
DESSUANT Alice
GUEDJ Elsa
HOLTZ Antoine
LAGRANGE Grégoire
MOUCHTOURIS Alexandre
PAPIN Julie
PAULY Pablo
PEILLON Maya
PERRIO Lisa
PETIOT Marie
ROUX Roxanne
SAMBA Makita
TURCATTI Laura
VERPAALEN Servaas
VERRET Arthur

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